6 objections contre l'infrastructure de compteur avancée (AMI) et pourquoi elles sont infondées

L'un des plus grands changements a été la disponibilité du Réseau en tant que service. Ainsi, la société de distribution d'eau n'a plus à assumer la charge de la construction et de la maintenance d'un réseau de communication. Au lieu de cela, un fournisseur tiers détient et gère le réseau utilisé. Par conséquent, le Réseau en tant que service permet de surmonter efficacement l'une des premières objections à la technologie AMI : nous ne voulons pas payer et gérer toute cette infrastructure.

La technologie AMI d'aujourd'hui, et le Réseau en tant que service en particulier, répondent à de nombreuses idées fausses et tenaces sur le processus de transition. Voici quelques-unes des plus courantes.

1. Le déploiement du réseau prend trop de temps.

Les premières itérations de l'AMI exigeaient que les services d'eau construisent des tours radio et des réseaux de communication. Il s'agissait d'une entreprise colossale, nécessitant des études de propagation et des mesures de signaux devant assurer une redondance adéquate. Le processus pouvait prendre de 6 à 12 mois rien que pour la planification, la construction et les tests. Aujourd'hui, avec le Réseau en tant que service, les débitmètres et les capteurs communiquent à l'aide de l'infrastructure cellulaire existante. Il n'y a pas de période de planification ni de construction qui dure des mois. Une fois que chaque terminal est en place, la transmission commence immédiatement.

2. Il faut trop de fournisseurs pour mettre en œuvre cette technologie.

Le réseau en tant que service implique un fournisseur unique qui offre la connectivité de réseau, le logiciel de gestion des données de débitmètres, le logiciel analytique et les terminaux. Il n'y a pas de contrats de maintenance de réseau tiers à gérer ou de contrats d'opérateurs cellulaires à négocier. Et la flexibilité est toujours possible, car les services publics ne sont pas liés à un seul fournisseur.

3. Les technologies futures ne sont pas compatibles.

Bien que nous ne puissions jamais vraiment prévoir ce que l'avenir nous réserve, les réseaux cellulaires et les transmissions individuelles sont capables de gérer des charges utiles de données plus importantes et une plus grande variété de données pour s'adapter à un vaste éventail d'éventuels capteurs, croissance, diagnostics, communications d'alarme et ajustements de configuration. Toutes ces considérations réduisent les coûts potentiels futurs de l'expansion du réseau.

4. Il n'y a pas assez de capital initial pour faire la transition.

L'AMI était autrefois considéré comme une technologie réservée aux grands services d'eau en raison de son prix élevé ; les petites et moyennes communautés ne pouvaient tout simplement pas se permettre d'investir dans ce type d'infrastructure. Aujourd'hui, le Réseau en tant que service change la donne. Sans avoir à construire et à entretenir un réseau radio, les services publics n'ont qu'à acheter les terminaux, acheter ou louer le logiciel et payer les frais de service du réseau. Mais pour bien comprendre cette valeur, il faut regarder au-delà des dépenses en capital. Avec le Réseau en tant que service, les frais d'entretien et d'utilisation sont intégrés aux frais de service et répartis parmi tous les utilisateurs du réseau, ce qui réduit les frais opérationnels pour tous les utilisateurs individuels également.

5. Je n'en vois pas la valeur ou cela n'en vaut pas la peine.

Avec des budgets limités, les services publics d'eau doivent être extrêmement prudents quant à la façon dont ils dépensent leur argent. Le système AMI offre non pas une, mais cinq propositions de valeur fondamentales :

• Économies. AMI permet des économies aux services publics dès le premier jour, en commençant par l'élimination des tournées de camions et des relevés manuels. Ce système permet également aux services publics de réduire les quantités d'eau non génératrice de revenus et d'identifier les inefficacités des pompes et des traitements.
• Réduction du risque. AMI aide les clients à éviter les risques en réduisant les problèmes potentiels de qualité de l'eau liés aux réparations majeures des canalisations, à l'évolution de la demande et aux risques environnementaux. La télésurveillance protège également le personnel des services publics en réduisant, voire en éliminant le travail dans des températures extrêmes et des environnements dangereux.
• Durabilité. AMI peut être la clé pour atteindre les objectifs de durabilité. Par exemple, dans les régions où l'eau est rare, le système AMI peut être utilisé pour suivre la consommation des clients et s'assurer que le service public atteint ses objectifs de réduction. La détection et la prévention des fuites permettent de réduire la quantité d'eau chlorée qui se retrouve dans l'environnement. Enfin, les données AMI peuvent être utilisées pour améliorer l'efficacité opérationnelle globale, en particulier l'efficacité énergétique, qui présente des avantages en termes de durabilité et de coûts.
• Engagement des clients. Le monde est devenu assoiffé de données. Le système AMI permet aux services d'eau de fournir de manière proactive des informations aux clients à propos des pannes, des problèmes de service, des fuites potentielles, des factures élevées, des éventuels avis d'ébullition de l'eau et des activités d'entretien.
• Gestion des actifs. Les services publics d'eau ont investi des centaines de millions, voire des milliards de dollars dans des infrastructures sous forme de tuyaux, de vannes, de bornes d'incendie, de stations de traitement et autres. En ayant accès à des données spécifiques ou ciblées sur le mouvement et le traitement de l'eau, ces services publics peuvent prolonger la durée de vie de ces actifs, en procédant à des remplacements et à des entretiens au bon moment.

6. Notre système actuel fonctionne bien.

Bien sûr, le système actuel peut servir l'objectif pour lequel il a été conçu à l'origine, mais est-il construit pour l'avenir? C'est le cas des systèmes AMI, qui offrent de solides avantages financiers, logistiques et environnementaux. Plus vite les services publics d'eau s'y mettent, plus vite ils profiteront de ces avantages.

Dans les premiers jours de la technologie AMI, les services d'eau doutaient de sa valeur et se méfiaient de son coût. Toutefois, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis ce temps. Avec les progrès technologiques, y compris le réseau en tant que service, les preuves des systèmes AMI sont faites.