Un réseau communautaire de distribution d'eau tire de grands avantages d'un système de mesure avancé

« La communauté ne compte que quelques routes et 54 résidences », note Russell Hedgpeth, directeur des opérations à la SMWC. « C'est l'un de ces quartiers à l'ancienne où les gens se réunissent le 4 juillet pour fêter l’indépendance des États-Unis, font des parades... ce genre de choses typiquement américaines. »

En raison de sa situation isolée dans les montagnes, la communauté est parfaitement consciente de la nécessité de préserver les ressources en eau. « Nous dépendons d'une eau de surface, d'un ruisseau, qui doit nous permettre de traverser l'hiver et l'été », explique le directeur. « Nous construisons un barrage après la saison des pluies et nous l'enlevons avant la saison suivante. »

Durant certaines périodes de sécheresse, l'eau a même dû être acheminée par camion dans la communauté pour répondre à la demande. « Ce n'est pas arrivé depuis que je suis en poste, mais cela s'est déjà produit ».

Malgré sa petite taille, la SMWC s'enorgueillit d'être progressiste et tournée vers l'avenir. « Notre objectif est évidemment de fournir une eau de qualité, mais nous aimerions le faire tout en travaillant sur la conservation de l'eau, l'automatisation des processus, la réduction des coûts et l'efficacité dans l'ensemble du système », résume M. Hedgpeth.

Il souligne également que la station de traitement des eaux est à la fine pointe : « Nous disposons probablement de plus de systèmes automatisés, de capteurs, de vannes automatiques et de point d'accès à distance que des entreprises qui ont dix fois notre taille », ajoute-t-il.

La mise en œuvre d'opérations efficaces et durables est l'un des principaux objectifs de M. Hedgpeth. En effet, en tant que directeur des opérations d'une si petite société de distribution d'eau, il est très impliqué : « Je dois toucher à tout, de la source à l'usine, jusqu'au compteur chez l'utilisateur final. »

Ainsi, lorsque les vieux compteurs volumétriques de la SMWC ont commencé à affecter la précision et les ressources en main-d'œuvre, il a su qu'il était temps de les moderniser.

« Certains de nos compteurs sont enfuis depuis plus de 40 ans », remarque-t-il. « Le coût des compteurs à ultrasons avec terminaux cellulaires était suffisamment comparable pour justifier le passage à une technologie moderne. » Après avoir méticuleusement examiné les options de fournisseurs et de technologies, la SMWC a arrêté son choix sur les compteurs à ultrasons E-Series^® dotés de terminaux cellulaires ORION^® de Badger Meter.

L'une des caractéristiques qui ont retenu l'attention de M.Hedgpeth est la capacité du compteur à mesurer des débits très faibles. Contrairement aux compteurs volumétriques, qui mesurent généralement jusqu'à 0,25 gallon par minute (GPM), le compteur à ultrasons E-Series peut détecter des débits aussi faibles que 0,05 GPM. La haute résolution du compteur est essentielle pour repérer les petites fuites parasites courantes dans les propriétés résidentielles, comme celles provenant des toilettes, des robinets et des robinets d'arrosage. « Ces fuites ne laissent passer qu'une petite quantité d'eau, mais multipliée par le nombre d'habitations concernées, elles s'additionnent », explique-t-il.

La technologie cellulaire permet de relever automatiquement les compteurs. « C'est assez reculé ici, dans les montagnes », note M. Hedgpeth. Même pour le petit nombre de résidences présent dans la zone de service de la SMWC, le relevé manuel d'un compteur peut représenter un trajet de huit kilomètres.

« Beau temps, mauvais temps, à la fin du mois, le releveur de compteurs devait prendre la route, descendre de son véhicule, trouver le boîtier du compteur, soulever le couvercle et effectuer le relevé », résume-t-il. Désormais, les relevés sont effectués automatiquement, ce qui élimine toute perte de temps, d'effort, d'argent et de carburant.

Grâce aux données en temps réel qui sont continuellement mises à jour, la découverte de schémas de consommation inhabituels se fait également beaucoup plus rapidement aujourd'hui. « Tout est automatisé », explique M. Hedgpeth. « L'utilisateur final reçoit une alerte; nous recevons une alerte. Nous sommes capables de trouver des fuites en une journée plutôt qu'en une semaine, voire des mois, ce qui est très important pour nous. »
Une détection rapide des fuites permet non seulement de conserver des ressources en eau limitées, mais aussi d'améliorer l'efficacité opérationnelle. La réduction des pertes d'eau traitée se traduit par une utilisation plus efficace des produits chimiques de traitement, dont les désinfectants et les coagulants, ce qui permet à la SMWC de réaliser des économies. « C'est sans compter l'utilisation de l'électricité et l'usure mécanique pour pomper l'eau vers toutes les maisons », ajoute M. Hedgpeth.

La clientèle de la SMWC apprécie également d'avoir accès à ses données de consommation d'eau par le biais de l'outil d'engagement de la clientèle EyeOnWater^®. « Nous nous sommes dotés de quatre paliers de consommation d'eau », explique M. Hedgpeth. « Il est bien sûr plus avantageux de demeurer dans les paliers inférieurs. Par le passé, [les clients] devaient attendre la fin du mois pour connaître la quantité d'eau qu'ils avaient consommée. »

Ils peuvent désormais accéder à leur consommation via l'application EyeOnWater et savoir exactement où ils en sont. Le succès de l'application est manifeste : 94 % des clients de la SMWC y sont inscrits.

Les clients peuvent même programmer des alertes de fuite qui les préviennent lorsqu'ils dépassent un certain seuil de consommation. « C'est ma fonction préférée de l'application », s'enthousiasme le directeur, « parce que tous ceux qui ont reçu l'alerte ont été surpris d'apprendre qu'ils avaient une fuite. »

M. Hedgpeth se souvient d'un client qui avait été choqué de découvrir que son adoucisseur d'eau était constamment en train de se vider. « Cela représente deux gallons et demi par heure, ce qui semble peu. Par contre, multipliez ce chiffre par 24 heures sur 30 jours, et c'est considérable », souligne-t-il.

La SMWC est peut-être petite, mais selon M. Hedgpeth, elle se concentre sur l'efficacité, la réduction des coûts et la qualité de l'eau. Le passage à des compteurs à ultrasons dotés de terminaux cellulaires a rempli toutes les conditions pour ce système d'eau communautaire progressiste, lui permettant de franchir une nouvelle étape dans son parcours vers la durabilité.